Ce matin, je me réveille avec une envie particulière: l'envie d'aller découvrir l'univers d'Izis. Parfait l'expo à la Mairie de Paris se poursuit jusqu'au 28 mai. Vite, il est encore temps! Même s'il expose au Moma de New York, en 1951, avec Doisneau, Cartier Bresson, Brassaï et Willy Ronis, Izis, reste un des cinq photographes humanistes, le moins montré. Né en Lituanie, exilé par choix à Paris, collaborateur à Paris Match pendant des années, Izis a fait de Paris, la cible de son œil de rêveur et de poète. J'ai aimé découvrir cet artiste rêveur fasciné par le cirque, le spectacle des rues et des fêtes foraines. L’une des caractéristiques fondamentales de son œuvre est de faire surgir le merveilleux du quotidien, de faire rêver. « Les gens que je photographie sont souvent assoupis ou regardent loin...Dans mes photos, même les animaux rêvent...Je me photographie moi-même... Dans mon enfance, on m’appelait le rêveur. ». Les sujets sont toujours pris de loin, de dos, le regard vague, quand ils ne sont pas endormis. Izis était un homme timide, toujours en décalage avec la réalité. Les icônes joyeuses y sont rares. Mais l'expo ne se contente pas des images rêveuses de la capitale, il s'agit d'une vraie rétrospective : 270 images! Dans une salle je découvre qu'il a photographié Marc Chagall, lors de la réalisation du plafond de l'opéra Garnier, magique... Plus d'infos: ici.
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