31.5.10

La vilaine Lulu - YSL





J'ai donc découvert durant mon voyage de ce weekend le personnage de la vilaine Lulu, créé par YSL, en 1957. C'est une gamine impertinente, perverse et, il faut le dire, absolument infecte, que l'on découvre au fur et à mesure du livre! Elle mange beaucoup, elle siffle au scotch, elle fume, elle malmène les autres selon ses humeurs (souvent mauvaises), elle aime exhiber ses fesses et vit avec un gros rat blanc qui parle anglais. Bref c'est un personnage politically not correct, qui s'exhibe, mais l'auteur prévient: "il est inutile d'essayer de le psychanalyser à travers sa héroïne." Mon impression, au delà de l'aspect graphique intéressant? une impression de gêne, je n'ai pas été très à l'aise avec les propos...

28.5.10

40 ans de création





J'ai patienté un peu avant de découvrir l'exposition consacrée à Yves Saint-Laurent, au Petit Palais. Une exposition événement qui retrace 40 ans de création à travers 300 modèles, que je recommande vivement! En effet on constante à quel point il a fait les choses avant tout le monde. Évidemment, le smoking pour femmes, les sahariennes, les cabans, le mariage du masculin-féminin… Mais au-delà de ces constats classiques, on voit surtout dans les tenues exposées les sources de créations actuelles. Vous rappelez-vous, par exemple, la tenue aux seins pointus démesurés de Madonna dessinés par Gaultier au début des années 90, Saint-Laurent en avait déjà fait, dans les années 70, sur des robes Bambara africaines… Autre découverte pour ma part La vilaine Lulu, l'unique BD écrite et dessinée par Yves Saint-Laurent. Je pars donc en weekend en Normandie, avec sous le bras ce livre au caractère naïf et enfantin: une autre façon de découvrir YSL, je vous en dirai plus à mon retour... (l'expo c'est jusqu'au 29 août 2010, plus d'info c'est ici)

26.5.10

Jacques Tati vu par Sylvain Chomet



Syl­vain Cho­met, au­teur des Tri­plettes de Bel­le­ville, qui avait fait son effet en son temps, s'est at­ta­qué à l'adap­ta­tion de L'Illu­sion­niste, à par­tir d'un scé­na­rio Jacques Tati. "L'ac­tion se passe en 1960. Un illu­sion­niste un peu loser ren­contre une jeune fille dans un pub en Ėcosse. Celle-​ci est convain­cue qu'il est un vrai ma­gi­cien. Pour ne pas la dé­ce­voir, il va faire ap­pa­raître des choses qu'il achète en douce. Il fi­ni­ra ruiné... C'est un très beau sujet qui aborde la vieillesse et les gens dé­pas­sés par leur époque", dixit Pre­mière. Sortie le 16 juin. Présenté le 7 juin en ouverture du 50e Festival International du film d'animation d'Annecy. Si vous souhaitez en savoir plus : direction le site officiel du long métrage, déjà beaucoup d'émotions s'en dégage!

25.5.10

La mode entre dans le décor




Après Christian Lacroix et Maison Martin Margiela, c’est au tour de Jean Paul Gaultier d’investir l’appartement conçu par Jacques Carlu, architecte du palais de Chaillot dans les années 30. On l'appelle: La Suite ” ELLE Décoration ” , elle est à découvrir à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine au Palais de Chaillot. L’incontournable marinière donne le ton, elle accueille et habille l’entrée, du sol au plafond. Le salon est une jungle. La chambre dans un esprit boudoir met en vedette le cultissime corset en satin. > Cité de l’architecture et du patrimoine, palais de Chaillot, 1 place du Trocadéro, Paris 16è. A visiter, tous les samedis et dimanche de 14h à 17h.

17.5.10

Cher Willy Ronis


Ci-dessus: Autoportrait aux flashes - 1951 - Willy Ronis


J'aime quand ça se passe comme ça, lorsque les évènements s'enchaînent, comme des signes pour nous amener vers quelqu'un ou vers un quelque part... Je m'explique, suite à mon expo de samedi: "Izis, Paris des rêves", je me pose et j'écoute l'émission de France Inter: L'humeur vagabonde, présentée par Kathleen Evin. Il s'agit d'une redif d'un entretien avec un grand photographe humaniste qui s'est éteint l'année dernière, à l'âge de 99ans: Willy Ronis. Bref, après mettre nourrit de ses paroles, je n'ai qu'une seule envie c'est de VOIR son travail, Miracle! Le musée de la Monnaie de Paris rend hommage à ce photographe, et expose environ 150 photographies célèbres ou inédites. J'ai donc passé mon weekend en compagnie de deux grands photographes: Izis et Willy Ronis, qui m'ont donné à voir l’être humain. Merveilleux!
"Willy, une politique de l'engagement" jusqu'au 22/08/ 2010 au musée de la Monnaie de Paris. A écouter: L'humeur vagabonde de France Inter.

15.5.10

Izis, rétrospective




Ce matin, je me réveille avec une envie particulière: l'envie d'aller découvrir l'univers d'Izis. Parfait l'expo à la Mairie de Paris se poursuit jusqu'au 28 mai. Vite, il est encore temps! Même s'il expose au Moma de New York, en 1951, avec Doisneau, Cartier Bresson, Brassaï et Willy Ronis, Izis, reste un des cinq photographes humanistes, le moins montré. Né en Lituanie, exilé par choix à Paris, collaborateur à Paris Match pendant des années, Izis a fait de Paris, la cible de son œil de rêveur et de poète. J'ai aimé découvrir cet artiste rêveur fasciné par le cirque, le spectacle des rues et des fêtes foraines. L’une des caractéristiques fondamentales de son œuvre est de faire surgir le merveilleux du quotidien, de faire rêver. « Les gens que je photographie sont souvent assoupis ou regardent loin...Dans mes photos, même les animaux rêvent...Je me photographie moi-même... Dans mon enfance, on m’appelait le rêveur. ». Les sujets sont toujours pris de loin, de dos, le regard vague, quand ils ne sont pas endormis. Izis était un homme timide, toujours en décalage avec la réalité. Les icônes joyeuses y sont rares. Mais l'expo ne se contente pas des images rêveuses de la capitale, il s'agit d'une vraie rétrospective : 270 images! Dans une salle je découvre qu'il a photographié Marc Chagall, lors de la réalisation du plafond de l'opéra Garnier, magique... Plus d'infos: ici.

11.5.10

Inauguration du Centre Pompidou de Metz





Le 9 janvier 2003, le Centre Pompidou et la Ville de Metz annonçaient la décision, en accord avec le ministère de la Culture et de la Communication, d'implanter à Metz la première antenne décentralisée du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou. Dès le 18 mars, un concours d'architecture était lancé pour la construction du Centre Pompidou-Metz: c'est le Français Jean de Gastines et le Japonais Shigeru Ban qui ont remporté le projet. Le 7 nov 2006, la première pierre a été posée. Et aujourd'hui le centre ouvre ses portes...

Le Centre Pompidou‐Metz avait lancé une campagne publicitaire d’envergure pour annoncer son ouverture au public ce 12 mai 2010. Trois versions d'affiches sur lesquelles Picasso, Dali et Warhol déclaraient: "Je m'installe à Metz." Centrepompidou-Metz

10.5.10

France Inter - Nous autres



Tendre interview de Jacqueline Duhême, imagière, pionnière de l'illustration de livres pour enfants sur France Inter - Nous autres. A écouter!

Eluard, Matisse, Prévert."Paul Eluard, Jacqueline l'a rencontré à une après-midi poésie, elle était ouvrière, il n'était plus tout jeune, Eluard a été son premier grand amour. Henri Matisse, Jacqueline a été son aide d'atelier pendant plusieurs années, Matisse été son maître, celui de qui elle a tout appris. Jacques Prévert, c'est grâce à Matisse que Jacqueline l'a rencontré, Prévert l'a tout de suite adoptée, il la pris mis sous aile. Des amitiés, des amours qui durent toujours."

2.5.10

Un regard graphique sur Montréal






La galerie Anatome proposera du 7 mai au 24 juillet, une exposition sur deux agences montréalaises de design graphique : Paprika et Seripop. Paprika a été fondée il y a près de 20 ans. Seripop, en 2002. Paprika fait beaucoup d'institutionnel et a d'importants clients: Ford, Birks, Boralex, des musées. Seripop fait affaire à 95 % avec le milieu musical, a réalisé des expos et franchi les frontières. Dans les deux cas, on a affaire à deux duos de passionnés qui illustrent bien, selon M. Frauly, la singularité du design montréalais.
Paprika-Seripop. Un regard graphique sur Montréal. Galerie Anatome. 38, rue Sedaine 75011. www.paprika.com, www.seripop.com